La Vénitienne est un quatuor français spécialisé dans les répertoires anciens interprétés sur instruments d’époque.
Son originalité réside en premier lieu dans son association de timbres rares, inspirée des Quadri de Telemann écrits pour traverso, deux violes de gambe et clavecin.
Sur la base de cette instrumentation tout en finesse, les membres du quatuor prennent plaisir à jouer avec les possibilités et les textures sonores grâce à leurs profils diversifiés — en explorant la famille des violes, en y associant un violoncelle, et même en convoquant des couleurs inattendues comme celle de la mandoline baroque.
Ce programme, « Le diable à quatre », évoque avec enthousiasme l’apparent désordre de cette liberté protéiforme. Mais qu’on ne s’y trompe pas : cette approche enlevée est avant tout l’occasion d’une proposition généreuse adressée au public, de passer d’un équilibre à l’autre au gré des oeuvres baroques du programme.
L’Ensemble Filigran réunit quatre musiciennes de la région du Dreiländereck (où se croisent France, Allemagne et Suisse).
Composé de deux flûtes traversières, d’une viole de gambe et d’un théorbe, ce quatuor atypique propose de redécouvrir un répertoire d’œuvres « en trio » pour deux dessus et basse continue de la période baroque. Au programme de ces « Menus-Plaisirs » — clin d’œil à l’administration en charge de la vie musicale à la cour de France —, une suite de pièces françaises et allemandes qui mettent à l’honneur le caractère intimiste de l’ensemble.
Dans ce concert, trois époques sont mises en avant : la fin du baroque, la période classique et le pré-romantisme, sous la trace de trois générations de musiciens.
Figure centrale de la dynastie des compositeurs Mozart, Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), enfant prodige décédé à 35 ans, est l’auteur de plus de 600 œuvres de divers genres, musique de chambre, symphonique et opéras. Figure moins connue, le violoniste Léopold Mozart (1719-1787) qui a assuré son éducation musicale ainsi que les débuts de sa carrière. Son catalogue ne comporte pas moins de 550 œuvres instrumentales et vocales, dans un style qui peut parfois se confondre avec celui de Joseph Haydn.
Le fils de Wolfgang, François-Xavier Mozart (1791-1844), a été sans doute marqué par l'absence physique de son père, mais il a sûrement senti le poids sa gloire. Son éducation musicale a été assurée dans un premier temps par sa mère Constance Weber, elle-même musicienne. Il vécut à Vienne puis à Lviv (aujourd’hui en Ukraine de l’ouest). A l’occasion du Mozart Lviv Festival, consacré à Franz-Xavier Mozart, Aurore Baal a réuni des pièces pour piano et orgue de ces trois générations de compositeurs. S’ils laissèrent uniquement des pièces pour piano et non pas pour orgue, l’on sait que Wolfgang en jouait très bien, il en a visité lors de ses voyages en Europe. Par exemple, il a joué à Saint Thomas de Strasbourg pendant qu’il composait des sonates pour piano. Il a probablement improvisé à l’orgue dans le même style.
A cette occasion, la flûte traversière de Claudia Reggio sera en compagnie du bel orgue Callinet de l'église Sainte Marie joué par Aurore Baal.
Vivaldi est sans doute un des compositeurs qui attirent le plus l'attention à l'époque baroque. Sa musique passionnée, touchante et virtuose ne laisse personne indifférent. C'est cette touche d'éternel qu'on n'oublie plus après avoir écouté la musique de Vivaldi. Notre programme s'efforce à placer le prêtre roux dans son contexte, en le présentant avec ses contemporains - Handel - et avec ses prédécesseurs vénitiens - Cavalli et Cesti
Dans le cadre de la saison de musique ancienne l’église Sainte-Marie, à Mulhouse, propose un concert : "Spiritualité féminine" musique sacrée au féminin avec Aleksandra DZENISENIA, cymbalum biélorusse
Sven BOYNY, violon alto et Sarah TABOADA, chant et clarinette.
Intercolor est un ensemble qui fait résonner des instruments aux couleurs très singulières : le cymbalum biélorusse, le violon alto, la clarinette basse ainsi que le chant ; Dans ce programme les musiciens ont souhaité́ faire connaitre des compositrices dont les œuvres furent le résultat de leur vie intérieure. Femmes épanouies, juives, orthodoxes et catholiques, elles ont toutes été au service de l’unité dans la diversité
Dans le cadre de la saison de musique ancienne l’église Sainte-Marie, à Mulhouse, propose un concert du trio orgue et trompettes ce dimanche 17 décembre à 17h, intitulé « Festival du Baroque » un concert festif grâce à l’alliance des trompettes de Nicolas Scherlen, Jean-Jacques Darriet et de l’orgue tenu par Christian Robischon, fera voyager le public d’Allemagne à l’Italie en passant par la France avec des compositeurs illustres, ce dimanche 17 décembre à l’église Sainte-Marie.
L’ensemble Bradamante souhaite en cette année 2023 créer un programme autour de la musique et des chants de Noël baroques français, un champ d’investigation relativement peu interprété, la scène de Noël baroque étant surtout occupée par l’Oratorio de Noël de J.S. Bach et les concerti grossi de Corelli.
Musicien d’église et musicien de théâtre, théoricien, fondateur du premier journal musical et du premier concert public allemand, Georg Philipp Telemann (1681-1767) composa avec une extraordinaire fécondité et toucha à tous les genres.
Elsa LADISLAS-SCHWEIGER, violon, Sarah LEDOUX, violoncelle baroque et Elisabeth GÉLIS, clavecin, proposent une immersion dans l’œuvre de musique de chambre du compositeur allemand autour des années 1730.
Cette saison, l’ Ensemble Vocal Universitaire de Strasbourg est parti à la découverte de la musique baroque française en abordant deux pièces emblématiques de cette période : le Te Deum de Marc- Antoine CHARPENTIER et le Requiem d’André CAMPRA.
L’Italie baroque de ce XVIIe siècle est un temps de folle effervescence de la création musicale dont l’essentiel tourne autour de l'opéra et du violon. À Venise, Mantoue et Rome, opéras, mais aussi cantates et oratorios, sortent à la chaîne pour satisfaire une demande sans cesse croissante.
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