Karl KEMPTER, compositeur autrichien (1819-1871) fut directeur musical de la cathédrale d'Augsbourg. Auteur de messes, oratorios, cantiques religieux, il s'inspira de chants folkloriques
Au début du 17ème siècle, en Italie, un style différent voit le jour et l’on commence à entendre des œuvres composées selon des principes nouveaux, monodiques, essentiellement dramatiques, que l’on qualifie alors de style rappresentattivo, tournant ainsi le dos à l’ancien style des contrapuntistes de la Renaissance : il s’agit avant tout d’éloquence, de « parler » en musique. Dans le domaine de la musique instrumentale, les pièces à deux dessus (violons, cornets, flûtes) deviennent très populaires, et l’on aime ainsi jouer «a tre » (à trois). C’est ce plaisir que L’Ensemble Les Alizés propose de partager avec ce programme composé d’œuvres éminemment expressives, virtuoses, directes et accessibles.
L’Ensemble Les Alizés, formation très applaudie, est fondé en 2006 par Clémence Comte dans le but de monter des programmes qui lui tiennent particulièrement à cœur. Les programmes de l’ensemble, élaborés avec soin, sont le fruit de recherches poussées tant sur le plan des sources musicales que de l’organologie. Suivant les projets, les périodes et les styles abordés, l’ensemble enrichit son noyau stable de musiciens par d’autres artistes à la carrière confirmée, également reconnus internationalement dans le monde de la musique ancienne.
Dans le cadre de la saison de musique ancienne l’église Sainte-Marie, à Mulhouse, propose un concert ce dimanche 18 février à 17h, intitulé «VOM LEIDEN CHRISTI » , Cantates et motets du temps de la Passion: Buxtehude, Schütz, Capricornus... Un concert festif grâce à l'Ensemble vocal PHILAE. Cédric DOSCH, direction.
Dans le cadre de la saison de musique ancienne l’église Sainte-Marie, à Mulhouse, propose un concert du trio orgue et trompettes ce dimanche 17 décembre à 17h, intitulé « Festival du Baroque » un concert festif grâce à l’alliance des trompettes de Nicolas Scherlen, Jean-Jacques Darriet et de l’orgue tenu par Christian Robischon, fera voyager le public d’Allemagne à l’Italie en passant par la France avec des compositeurs illustres, ce dimanche 17 décembre à l’église Sainte-Marie.
Musicien d’église et musicien de théâtre, théoricien, fondateur du premier journal musical et du premier concert public allemand, Georg Philipp Telemann (1681-1767) composa avec une extraordinaire fécondité et toucha à tous les genres. Elsa LADISLAS-SCHWEIGER, violon, Sarah LEDOUX, violoncelle baroque et Elisabeth GÉLIS, clavecin, proposent une immersion dans l’œuvre de musique de chambre du compositeur allemand autour des années 1730.
Ce projet est né à l'initiative d'Annette Osann, luthière, violoncelliste et nyckelharpiste. Pressentant une possibilité de répertoire à explorer pour son instrument de prédilection, elle associe à ce projet Anne Schlick, chanteuse lyrique et nyckelharpiste et Valentin Cointot, multi-instrumentiste et bien sûr, nyckelharpiste. Ensemble, ils explorent et adaptent des pièces D'Antonio Caldara (Venise 1670-Vienne 1736) que ce soit de la musique vocale sacrée ( extrait de l'oratorio « Sedecia »), des cantates profanes ( extrait de « Vicino a un rivoletto ») ou de la musique instrumentale ( Sonata quinta a tre) en mettant la nyckelharpa, vièle d'amour à clavier, à l'honneur. Ce répertoire du baroque tardif, extrêmement riche et varié, leur offre un merveilleux terrain de jeux dans lequel les spécificités de chaque musicien-ne peuvent s'exprimer tout un permettant un travail d'ensemble. La trajectoire très européenne et éclectique du compositeur, de Venise à Vienne en passant par l'Espagne donne un caractère à sa musique et résonne de façon particulière avec les déambulations géographiques mais aussi intérieures des trois musicien-nes.
L'ensemble Hortus musicalis nous invite à découvrir le Stylus Phantasticus. Au cours du XVIIe siècle, la musique instrumentale s’émancipe et devient un genre à part entière. Beaucoup de règles et d’entraves sont brisées. Les instruments, si longtemps méconnus, sont désormais à l’honneur. Ne se contentant plus d’accompagner la musique vocale, la musique instrumentale ne tarde pas à élaborer ses propres structures, adaptées à leurs possibilités techniques et expressives. Les musiciens allemands et autrichiens du XVIIe siècle ont donné libre cours à leur imagination au service de la virtuosité et de leurs émotions.