Dans le prolongement de la Renaissance, l’ère baroque, scolairement datée de 1580 à 1750, a été caractérisée par des évolutions majeures dans tous les arts et notamment dans la musique. Elle a notamment vu émerger de nouvelles formes musicales dont le concerto, conçu comme un dialogue entre un ou des solistes et un orchestre. Au XVII siècle, la forme du concerto grosso (plusieurs solistes) domine. Toutefois, sous l’influence d’Antonio Vivaldi (1678 - 1741), le concerto soliste se développe et se formalise dans une structure en trois mouvements (vif-lent-vif). Vivaldi devient un des plus grands Maîtres du concerto soliste grâce une écriture brillante et expressive.
Ce concert festif grâce à l’alliance de l’orgue, instrument roi, tenu par Christian Robischon, titulaire des orgues de Masevaux et de la trompette de Jean-Jacques Darriet, vous fera voyager de l’Angleterre à l’Italie en passant par l’Allemagne et la France. Les compositeurs illustres tels Bach, Haendel, Torelli et Rameau, mais aussi des pépites de Delalande, Clérambault, Nicolas de Grigny, Buterne et Krebs mettront pleinement en valeur toutes les facettes de l’orgue, qui accompagné des sonorités tantôt vives, éclatantes mais aussi douces de la trompette, feront résonner la nef de cette belle Eglise Sainte Marie de Mulhouse. Le programme proposé fera la part belle aux grands compositeurs français de la période Baroque. Trois airs de triomphe de Jean-Philippe Rameau pour débuter, le concerto Etienne Roger de Torelli, la suite en Ré de Haendel écrite pour trompette, une Sonate de Buterne, une autre suite de Haendel en Fa, 2 chorals de Krebs pour la partie trompette et orgue. L’orgue sera magnifié par un concerto en ré de Vivaldi, transcrit pour orgue par Bach, l’Hymne Verbum Supernum de Nicolas de Grigny, Récit de Nazard et Caprice sur les grands jeux de Clérambault et le Caprice en sol mineur de Michel-Richard Delalande.