L’église Sainte Marie accueille le samedi 7 septembre 2024 à 19h une Soirée Vins et musique
En prélude à sa nouvelle saison de musique ancienne, Sainte-Marie Eglise Centre Ville vous convie à une expérience esthétique unique qui mettra tous vos sens en éveil, vos papilles comme votre odorat, votre oreille comme vos yeux. Des jeunes musiciens issus d’ensembles prestigieux interprèteront le Quintette à cordes pour deux violoncelles en ut majeur de Franz SCHUBERT, et les diVINes d’Alsace nous feront découvrir un vin d’Alsace sélectionné en accord avec chaque mouvement.
C’est une expérience spirituelle qui nous est ainsi offerte puisque tous les sens sont aiguisés dans un exercice d’application des sens que ne renierait pas un Saint Ignace de Loyola, qui invitait à goûter et sentir les choses intérieurement.
PROGRAMME
* Franz SCHUBERT, Quintette à deux violoncelles en Ut Majeur, D. 956
Allegro ma non troppo
Adagio
Scherzo. Presto – Trio. Andante sostenuto
Allegretto
avec Gaëlle SPIESER, Khoa-Nam NGUYEN (violons)
Tess JOLY (alto), Maria Andrea MENDOZA et Caroline SYPNIEWSKI (violoncelles)
* Dégustation pendant chaque mouvement, de quatre vins des domaines Sohler à Nothalten, Ginglinger-Fix à Voegtlinshoffen, Bott-Geyl à Beblenheim, Schoenheitz à Wihr-au-Val avec Valérie CARTIER, Eliane GINGLINGER, Cécile GRESSER et Aude OLIVE de l’association Les diVINes d’Alsace.
ATTENTION : INSCRIPTION OBLIGATOIRE / NOMBRE DE PLACES LIMITEES.
PARTICIPATION AUX FRAIS : 15€
ou par réservation par téléphone : 03 89 46 42 84
LES MUSICIENS
Composé de Gaëlle SPIESER, Khoa-Nam NGUYEN (violons), Tess JOLY (alto), Maria Andrea MENDOZA et Caroline SYPNIEWSKI (violoncelles), le quintette réunit des musiciens à la carrière prometteuse issus de grandes institutions telles que le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, la Haute École de Musique de Genève ou de Lausanne. Des liens musicaux et amicaux se sont rapidement tissés entre eux et le désir de partager la scène les pousse à se retrouver régulièrement pour se produire dans toute la France.
Étant tous passionnés de musique de chambre et d’orchestre, ils jouent au sein de formations prestigieuses telles que le Quatuor Akilone, le Quatuor Agate, le trio Sypniewski, l’orchestre National de France ou l’Orchestre de Chambre de Lausanne. Ils se produisent régulièrement avec des musiciens de renom tels que Bertrand Chamayou, Renaud Capuçon ou encore François Salque…
Ils ont à cœur d’explorer les genres et d’amener la musique partout où c’est possible, allant des concerts pédagogiques et interventions en milieux hospitaliers, aux concerts mêlant la musique à la gastronomie, en passant par les influences jazz.
Cette diversité crée une fusion unique et est source d’un enrichissement à la fois musical, d’écoute et de recherche sonore.
L’OEUVRE
Franz SCHUBERT, Quintette à deux violoncelles en Ut Majeur, D. 956
Durée : 55’
- Allegro ma non troppo
- Adagio
- Scherzo. Presto – Trio. Andante sostenuto
- Allegretto
Le Quintette à deux violoncelles en Ut Majeur fait partie des grandes pages écrites par Schubert à la fin de sa courte existence. Il est contemporain de la Grande Symphonie (la Neuvième) et partage avec elle la tonalité d’Ut Majeur, mais aussi le goût de l’ampleur et un sens du développement inaccoutumé dans ce type de répertoire.
Il tient son originalité par son instrumentation qui, contrairement aux quintettes à cordes classiques, ne comporte pas un second alto mais un second violoncelle, ce qui lui ajoute une dimension de profondeur nouvelle, comparée à Boccherini ou George Onslow qui avaient également composé pour cet effectif.
Il en tire son titre Quintette à deux violoncelles, qu’on lui donne quelquefois, notamment pour le distinguer de l’autre grand quintette de Schubert, La Truite.
D’après François-René Tranchefort, « Schubert songea à l’assise architecturale de l’œuvre, en même temps qu’à l’utilisation d’un des deux violoncelles en tant que soliste sans priver l’accompagnement de l’appoint d’une autre voix grave ».
Comme le Quatuor « La jeune fille et la mort » du même Schubert, le Quintette à deux violoncelles est une œuvre qui fascine par son poids : non pas au sens de la lourdeur mais de la densité. Chaque mesure est lestée d’une charge d’invention sonore et d’émotion, si bien qu’on écoute les quatre mouvements successifs comme on parcourrait des paysages bouleversés. Rien n’est vraiment aimable dans cette partition en effet, tout participe d’une tension qui vous empoigne, même dans les moments qui semblent de pure et parfaite contemplation, tel le début de l’Adagio, qui fait partie des miracles de l’histoire de la musique. Mais il ne faut pas s’y tromper : le chant principal est confié au second violon, à l’alto et au violoncelle ; le premier violon apporte son contre-chant dans l’aigu, cependant que le violoncelle ponctue de pizzicatos ce grand moment de suspension du temps et de l’espace.
« C’est Schubert le mystique qui s’y révèle, apparenté aux poètes et aux mystiques de Silésie, le pays des ancêtres du musicien, ceux qui, comme Jacob Böhme ou Angelus Silesius, avaient une seconde vision. Mais cette œuvre ne se détourne en aucun cas du monde, elle n’est pas morbide, elle est au contraire pleine de vitalité », commente le pianiste Paul Badura-Skoda.
Regrouper, échanger, partager, s’entraider, promouvoir, transmettre, valoriser, éduquer, s’engager… voici les maîtres mots des diVINes d’Alsace.
Ouvertes à toutes les pratiques culturales et à tous les courants de pensées, ce sont près d’une cinquantaine de femmes de vins d’Alsace qui se sont réunies le 13 avril 2011 et ont créé officiellement cette association.
Loin de vouloir remplacer les initiatives existantes, l’objectif de cette association est de pouvoir rassembler de plus larges profils et permettre à chacune de participer activement dans des actions qui lui tiennent à cœur.
Femmes de la vigne et du vin, elles sont aujourd’hui 70 femmes : vigneronnes, commerciales, chargées de promotion mais aussi œnologues, organisatrice de concours, cavistes ou sommelières ; toutes, des femmes motivées qui souhaitent s’engager pour apporter leur aide à la promotion et au succès des vins d’Alsace.
Pour commencer, les membres ont appris à mieux se connaître et ont su créer un véritable réseau d’entraide par le biais de rencontres, visites et dégustations thématiques. Puis des commissions se sont mises en place pour réfléchir à des événements plus grand format. Deux événements majeurs figurent désormais au calendrier des diVINes d’Alsace : diVINes & Sens, parcours de dégustation mettant en valeur les vins d’Alsace sous un angle féminin, et diVINes & Vous, programme œnotouristique estival dans lequel culture et solidarité se mêlent aux vins.
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