Date

19 Mar 2023
Expired!

Time

17 h 00 min - 18 h 15 min

Cost

12.00€

UNE PASSION : Arias sacrées de Jean-Sébastien BACH

par

Ensemble LA TRAVESIA :

Sarah Gendrot-Krauss, soprano
Claudia Reggio, traverso
Hélène Rydzek, viole de gambe
Bruno Soucaille, orgue.

Jean Sébastien Bach (1685-1750), a côtoyé la mort de près tout au long de sa vie. Il perd ses deux parents, dont sa mère quand il avait seulement 8 ans, un grand frère, une petite sœur et un oncle, pendant son enfance. Dans sa vie d’adulte, en plus de perdre sa première épouse, seulement 10 de ses 20 enfants ont survécu. Il disait que la mort est plus douce si nous la chantons tous ensemble, et la joie de vivre ne lui a pas manqué.

En tant que cantor de Saint-Thomas, à Leipzig, il se consacre principalement à la musique sacrée et il y composera près de trois cents cantates. De nombreux chefs-d’œuvre sont le reflet de cette période, comme ses Passion selon saint Jean et selon saint Matthieu.

Dans ce temps de fin d’hiver et de carême, l’Ensemble La Travesia vous convie à un concert de recueillement, douceur, beauté et joie intérieure, avec les plus belles pages des passions et des cantates de J.S. Bach, pour soprano, traverso, viole de gambe et orgue, en alternance avec des intermèdes instrumentaux.

 

PROGRAMME

Johann Sebastien BACH (1685-1750) :

Aria : Bete aber auch dabei (extrait de la cantate BWV 115)

Récitatif et aria : Wir beten zu dem Templen an (extrait de la cantate BWV 51).

 

Gottfried Heinrich STÖLZEL (1690-1749)

Aria : Bist du bei Mir.

Georg TELEMANN(1681-1767) 

Sonate en mi mineur TWV 41:e5  Cantabile-Recitativo-Arioso-Allegro.

Johann Sebastien BACH

Ich Folge dir gleichfalls, (extrait de la Passion selon Saint Jean BWV 245).

Récitatif : Er hat uns allen wohlgetan et aria : Aus Liebe will mein Heiland sterben (extrait de la Passion selon Saint Matthieu BWV 244)

Mensch, bewein dein’ Sünde Gross, BWV 622 (Choral pour le temps de la passion).

Fugue sur le Magnificat BWV 243

Aria : Seele, deine Spezerien (extrait de l’oratorio de Pâques BWV 249).

 

La cantate BWV 115 Mache dich, mein Geist, bereit (Prépare-toi, mon esprit ), a été écrite pour le vingt-deuxième dimanche après la Trinité. La cantate BWV 51 Jauchzet Gott in allen Landen (Louez Dieu, dans tous les pays), a été composée pour un usage général (ogni tempo), c’est-à-dire pas pour une date particulière du calendrier de l’Église, bien qu’il l’ait utilisé pour le 15e dimanche après la Trinité.

Bist du bei mir est une aria composée par Gottfried Heinrich Stölzel (1690-1749). Elle fut longtemps attribuée à Bach en raison de sa présence dans le « Petit livre pour clavier d’Anna-Magdalena Bach », un petit cahier offert à sa deuxième épouse à l’occasion du mariage et en guise de bienvenue à la famille.

Georg Telemann (1681-1769) dans sa sonate issue des Essercizi Musici ( les exercices musicaux) publiée après 1720, alterne mouvements lents, empruntant leur caractère au chant, et mouvements rapides, inspirés des danses. La viole de gambe, réputée à cette époque comme étant l’instrument qui imite le mieux la voix humaine, y révèle toute sa capacité en se faisant voix expressive dans le cantabile, le récitatif et l’arioso.

L’oratorio est une grande pièce musicale qui raconte une histoire et n’est pas dénuée de théâtralité, même s’il ne fait pas l’objet d’une représentation. Il s’inspire des codes de l’opéra, tant dans le choix symbolique des tessitures que dans l’alternance entre action (récitatif) et commentaire émotionnel (air ou chœur).

En répartissant musicalement les rôles, Bach rend clairement identifiables pour l’auditeur les différents personnages. L’auditeur de l’époque peut d’autant plus s’identifier au chœur que Bach utilise souvent le choral pour ses passages de lamentation intemporelle. Forme musicale bien connue des luthériens, le texte des psaumes y est facilement compréhensible.

Ainsi, les événements de la semaine sainte sont racontés dans ses Passions et son oratorio de Pâques.

Son choral Mensch, bwein dein Sünde Gross, était à l’origine destiné à conclure la première partie de la passion selon Saint Matthieu.

Le Magnificat est un chant de Marie rapporté par Luc dans son Évangile, il est la réponse de la Vierge à sa cousine quand elle la qualifia de « femme bénie entre toute les femmes ». Une remarque concerne la langue, s’agissant pourtant du plus grand compositeur de musique liturgique réformée : cette œuvre utilise ici le texte latin.

Le prodige divin est presque théâtralisé par de remarquables effets dans la grande fugue, où fond et forme se rejoignent avec une congruence presque malicieuse.

 

Organisé par Latin’art avec le soutien de la ville de Mulhouse, de la Collectivité européenne d’Alsace et du Crédit Mutuel Mulhouse Europe

Entrée : 12€  – gratuit pour les moins de 18 ans

Billetterie en ligne

Caisse du soir

 

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