
Mi Palpita il cor
Dans le cadre de sa saison de musique ancienne, Sainte Marie – Eglise Centre Ville est heureuse de vous inviter à assister au concert
Dimanche 15 juin 2025 – 17h
» Mi Palpita il cor«
Cantates profanes dans le goût italien
par
Ensemble LA TRAVESIA
avec
Sarah Gendrot-Krauss, soprano
Claudia Reggio, traverso
Hélène Rydzek, viole de gambe
Jean-Sébastien Kühnel, théorbe
PRESENTATION
L’ensemble La Travesia vous propose un programme de cantates profanes dans le goût italien.
Au XVIIIe siècle, certains princes de cours des petits États constituant l’Allemagne, n’hésitaient pas à envoyer leurs compositeurs attitrés en Italie pour qu’ils y étudient et diffusent à leur retour le gusto italiano à la mode. Johann Adolf Hasse, devint ainsi un des promoteurs de l’operia seria, et fit de très nombreux voyages. Il était considéré comme « un allemand avec les passions musicales d’un italien ». La cantate Quel vago seno o Fille en est un exemple frappant.
Le voyage en Italie de Georg Händel, vers 1706, fut sans doute la période la plus formatrice de sa carrière. Bien qu’arrivé en Italie en tant qu’Allemand, il a été accepté par les Italiens comme celui qui parlait leur propre langue musicale. La cantate Mi palpita il cor fut louée pour sa construction dramatique magistrale et sa beauté mélodique extraordinaire.
Pour compléter la mise à l’honneur d’il gusto italiano, le programme de ce concert se termine avec la cantate All’ombra di sospetto de l’incontournable Antonio Vivaldi.
PROGRAMME
- Johann Adolph Hasse (1699-1783)
Quel vago seno, o fille (cantate H .62)
Recitativo – Aria- Recitativo acccompagnato-Aria.
- Georg Friedrich Händel (1685-1759)
Mi palpita il cor (cantate HBV 132)
Recitativo (adagio)- Aria (allegro)-Recitativo-Aria- Aria (allegro).
- Karl Friedrich Abel (1723-1787)
Sonate en mi mineur pour viole de gambe et basse continue.
Moderato – Adagio – Minuetto.
- Antonio Vivaldi (1678- 1741)
All’ombra di sospetto
Recitativo- Aria (larghetto)-Recitativo-Aria (allegro)
COMMENTAIRE DU PROGRAMME
Les cours princières des petits États qui constitueront l’Allemagne présentent pour les musiciens de l’époque une réserve d’emplois très importante. Certains de ces princes n’hésitent pas à envoyer leurs compositeurs attitrés étudier en Italie pour qu’ils diffusent à leur retour le gusto italiano à la mode. C’est le cas du duc Wilhelm von Braunschweig-Wolfenbüttel, mais il ne reverra plus à sa cour de Rudolstadt le compositeur Johann Adolf Hasse (1699-1783), qu’il avait envoyé en Italie.
Hasse deviendra l’un des promoteurs de l’operia seria, et fera une riche carrière entre Naples, Dresde, et de très nombreux voyages. Il était considéré comme « un Allemand avec les passions musicales d’un Italien ».
Sa cantate « Il vago seno o fille », de style plus tardif, nous amène vers le classicisme.
Georg Friedrich Händel est né en 1685 à Halle, en Allemagne, et fut naturalisé anglais en 1726. En 1706, il part en Italie, c’est sans doute la période la plus formatrice de sa carrière. Il jouissait de l’hospitalité des mécènes les plus éclairés et vivait dans une atmosphère de splendeur cultivée qui a rarement été dépassée.
Il était arrivé en Italie en tant qu’Allemand; il a été accepté par les Italiens comme celui qui parlait leur propre langage musical.
Les cantates de Händel, écrites alors que le compositeur était au début de la vingtaine, ont été louées pour leur construction dramatique magistrale et leur extraordinaire beauté mélodique. Dans la cantate « Mi palpita il cor », nous entendons l’influence de l’écriture des grands musiciens qu’il a fréquenté à Rome autour de l’Accademia dell’Arcadia tels qu’Alessandro Scarlatti ou Arcangelo Corelli.
Compositeur injustement méconnu du grand public, Karl Friedrich Abel fut l’un des derniers grands virtuoses de la viole de gambe en ce XVIIIe siècle qui voit l’instrument péricliter face aux changements esthétiques de l’époque. Ses compositions développent toute la palette expressive et souvent virtuose de l’instrument dans un style préclassique qui lui sied à merveille.
La trentaine de cantates et la petite centaine de concertos laissés à la postérité avaient comme point commun la liberté rythmique et la générosité mélodique dont Antonio Vivaldi (1678-1741), fait preuve en toutes circonstances. À ces deux caractéristiques s’ajoute une troisième, également immuable reconnue surtout à travers ses opéras : la théâtralité. « All’Ombra di Sospetto », (à l’ombre du doute), raconte l’histoire d’un premier amour trompé.
Organisé avec le soutien de la ville de Mulhouse, de la Collectivité européenne d’Alsace et du Crédit Mutuel Mulhouse Europe.
Entrée 15 € (gratuit pour les moins de 18 ans) – Caisse du soir – Réservation par QR Code
Paroisse Sainte Marie, rue des Franciscains – Mulhouse
(Parking central / parking Maréchaux conseillés)
Renseignements : ste.marie.ecv@gmail.com – 03 89 46 42 84
https://www.claudiareggio.com/la-travesia

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