Messe Solennité de la Trinité
Le dimanche après la Pentecôte a lieu la Solennité de la Sainte Trinité.
Au terme des cycles de l’Incarnation et de la Rédemption (Noël et Pâques), conclus par le don de l’Esprit Saint, on comprend que l’Église s’arrête au mystère de la Trinité. Bien que la fête ait surtout une résonance dogmatique, assez étrangère à la tonalité habituelle des anciennes solennités (c’est aussi le cas de la Fête-Dieu), cette célébration est un rappel opportun de la source et du terme de toute la vie chrétienne.
Tout acte liturgique commence « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » et se trouve rythmé par des « Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit » ou par d’autres doxologies trinitaires (voir Par lui). C’est parce qu’ils ont été baptisés « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » que les chrétiens peuvent, en vertu du sacerdoce commun des fidèles, célébrer l’Alliance : non seulement se prêter à l’action de salut opérée par la Trinité, mais entrer dans la vie même des trois Personnes divines.
Les fidèles doivent se rappeler que la liturgie de la Jérusalem céleste, à laquelle participe réellement la liturgie d’ici-bas, est l’insertion parfaite de l’Église, Épouse et Corps du Christ, dans la vie du Fils, engendré par le Père dans l’Esprit Saint, et refluant vers le Père dans le même Esprit Saint. Voir Gloire, Esprit Saint, Alliance, Assemblée.
Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés
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