Atelier SYNODE #1 – S’écouter / Prendre la Parole
Lundi 17/01 – 20h 2-3 : S’ECOUTER / PRENDRE LA PAROLE
- Temps d’accueil- rappel du sens de la démarche
- Temps autour de la Parole / une expérience d’écoute et/ou de prise de parole
Mise en présence de Dieu, en reprenant des éléments de la prière du synode
Matthieu 15, 21-28 : La rencontre de Jésus et de la Cananéenne
21 Partant de là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. 22 Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » 23 Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » 24 Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » 25 Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » 26 Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » 27 Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » 28 Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
- cri de la femme – entendre sa douleur. Comment est-ce que nous nous mettons à l’écoute de ces souffrances?
- audace de cette femme à parler, à demander
- l’écoute de cette femme par Jésus l’ouvre à l’universalité de sa mission.
- Partage d’expériences :
Groupes de 6 personnes environ / prise de note par un secrétaire (anonymiser)
Les principes de la démarche
Se mettre dans un cadre spirituel ancré dans la prière et la Parole de Dieu.
S’écouter les uns les autres pour être à l’écoute de l’Esprit Saint.
Vivre ensemble une expérience (et non pas simplement répondre à un questionnaire)
Accueillir les partages des personnes participantes sur leur expérience vécue, sans visée de consensus, par l’écoute mutuelle et les échanges : le groupe de partage devient alors un lieu d’apprentissage de la synodalité.
L’animateur a pour mission d’assurer un climat de confiance et le bon fonctionnement du groupe tout en partageant comme les autres.
Règles de base pour la discussion en petits groupes
Parler en « je » plutôt qu’en « on », c’est partager des expériences personnelles plutôt que de faire des déclarations générales.
Donner la parole à tous les participants : interrompre les bavards et encourager les timides !
Écouter la diversité des expériences : élément essentiel du processus synodal.
Ne pas entrer dans un débat d’idées mais accueillir sans jugement ce qui est dit. Ne pas chercher à avoir raison, à convaincre l’autre.
Veiller à ce que la participation au processus d’écoute traite chaque personne sur un pied d’égalité afin que chaque voix puisse être dûment entendue.
L’humilité dans l’écoute doit correspondre au courage dans la parole : tout le monde a le droit d’être entendu, comme tout le monde a le droit de parler en vérité. Accepter les moments de silence comme des temps où l’Esprit peut aussi souffler !
A quelles expériences en église, cet évangile fait-il écho en moi ? Expériences de souffrance non entendue ? comment j’ai été moi-même touché pour découvrir que mes engagements devaient évoluer? Est-ce que j’ai osé une parole qui n’a pas été entendue ? Ai-je été témoin de telles audaces ? Qu’en ai-je fait ?
- Temps d’échange autour des questions
Comment ces questions font écho à nos expériences que nous venons d’échanger ? Nous pouvons nous saisir de l’une ou l’autre des questions suivantes, pour approfondir une ou des propositions dans le cadre de ce synode. (toujours en groupe)
prise de note par groupe
L’écoute est la première étape, mais elle exige une ouverture d’esprit et de cœur, sans préjugés.
- Comment Dieu nous parle-t-il à travers des voix que nous ignorons parfois?
- Comment les laïcs sont-ils écoutés, en particulier les femmes et les jeunes?
- Qu’est-ce qui facilite ou inhibe notre écoute?
- Dans quelle mesure écoutons-nous ceux qui se trouvent aux périphéries?
- Comment la contribution des hommes et des femmes consacrés est-elle intégrée?
- Quelles sont les limites de notre capacité d’écoute, en particulier de celle de ceux qui ont des opinions différentes des nôtres?
- Quel espace y a-t-il pour la voix des minorités, en particulier des personnes qui connaissent la pauvreté, la marginalisation ou l’exclusion sociale?
Tous sont invités à parler avec courage et en toute liberté, en vérité et charité.
- Qu’est-ce qui permet ou empêche de prendre la parole avec courage et de manière responsable dans notre Église locale et dans la société?
- Quand et comment parvenons-nous à dire ce qui est important pour nous?
- Comment fonctionne la relation avec les médias locaux (pas seulement les médias catholiques)?
- Qui parle au nom de la communauté chrétienne, et comment sont-ils choisis?
- Prière ou chant d’action de grâce
- Annoncer : Verbatim et synthèse publiée sur le site de Sainte-Marie avec possibilité de compléter + dates suivantes
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